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NOMENCLATURE

 

megalith Image-mouvement

comeback Comeback

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DÉTAIL

 

Image-mouvement

Est un archivage de films, vidéos, animations, performances. Tant que les images sont en mouvement.

 

Comeback

Nous vivons une période où nous ne pouvons plus avoir l’assurance de ne pas être vu, entendu ou enregistré, où que nous soyons, que ce soit via la couverture satellite ou les nanotechnologies. Depuis 2011, Aurélien Bambagioni photographie sa présence avec le système de géolocalisation de son téléphone, non pas en appuyant sur le déclencheur, mais en nous indiquant où il se trouve dans la photo, dans cette photo sans date prise par satellite. Il archive ensuite sur Twitter cette capture d’écran sous forme de trace photographique, notifié de sa localisation par un point bleu. Les photos sont numérotées suivant la chronologie des prises de vue.
Paradoxalement, alors que le dispositif de géolocalisation utilisé a été pensé, entre autres, pour localiser, ces photographies laissent souvent bien peu d’indices sur le lieu où il se trouve. Pour placer sur la carte ses clichés, Oscar Roméo chiffre chaque prise de vue à partir de son numéro et de sa date d’archivage, le numéro d’archivage renseigne la latitude et la date d’archivage la longitude. Par exemple pour le cliché #567, archivé le 16 septembre 2014, la traduction est la suivante:
latitude = numéro d’archivage soit 567 = 5x6x7 = 210. les deux premiers chiffres extraits de l’adresse d’hébergement du cliché = 2 & 8 soit (2-8) x 210 = 1260. soit latitude = -12.60
longitude = date d’archivage soit 16 septembre = (1+6) x 9 = 63. soit longitude = 63

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Kjhgf58

Kjhgf58 est un ensemble de 235 plans fixes des rues, places, avenues et quais de la ville de Nantes, réalisés entre 2008 et 2009 et publiés sur la plate-forme You Tube à la même période.
Ces plans sont des documents sur la ville, ils ont fonction d’archive.
Anti-spectaculaires au possible, ces plans qui nous montrent ce qu’il se passait dans son champs de captation au moment où le caméscope enregistrait, ni plus, ni moins, cumulent paradoxalement plusieurs milliers de visionnements sur You Tube.
De deux choses l’une, soit l’archivage du quotidien de la ville de Nantes sous une forme particulièrement sobre suscite un intérêt suffisamment fort ; soit les internautes, promenés par leurs recherches et l’aléa des algorithmes du moteur de recherche de You Tube finissent par croiser le chemin d’un de ces plans.
L’analyse de trafic sur internet ayant ses limites, le mystère reste entier.
Celui qui, les jours de captations, était derrière la caméra, opte pour la seconde hypothèse. Celle d’un bruit de fond de requêtes.